Deux siècles de presse dans les Alpes-Maritimes

La liberté de la presse (1881)

La loi du 29 juillet 1881, l’une des plus importantes des débuts de la IIIème République, fait date dans l’histoire de la presse. Elle déclare que l’imprimerie et la librairie sont libres. Le colportage et la distribution le sont également.

Le cautionnement, le droit de timbre et même la déclaration au ministère de l’Intérieur sont définitivement supprimés. Toute personne peut désormais fonder un journal après de simples formalités administratives.

Le début de la IIIème République marque d’une part la suprématie de trois grands journaux, Le Phare du Littoral, et surtout Le Petit Niçois et L’Éclaireur, d’autre part la multiplication des feuilles politiques qui se créent en grand nombre, profitant des dispositions libérales de la loi.

Le Petit Niçois, créé en 1879, évolue vers un radicalisme de plus en plus affirmé. Sa diffusion s’accroît et il devient très vite un important journal de province. L’Eclaireur du Littoral, fondé en 1883, prend en 1888 le nom d’Éclaireur de Nice avant de devenir en 1926 L’Eclaireur de Nice et du Sud-Est. Orienté à droite, il est l’adversaire permanent du Petit Niçois.

 

 

Loi sur la liberté de la presse, 1881

Le petit Niçois, 1882

Départ des livraisons de journaux

Vue du siège de l’Éclaireur à Nice, 1935

L’Éclaireur du littoral, 1883

Tableau des titres paraissant dans les Alpes-Maritimes vers 1900