Deux siècles de presse dans les Alpes-Maritimes

La presse politique sous la IIIe République

Les nombreux titres qui paraissent après 1880 sont les organes de mouvements politiques comme L’Ordre français du Sud Est (1921-1922), La Lutte sociale, organe socialiste des Alpes-Maritimes (1897-1915), Le Radical socialiste (1905-1910), Le Bloc ouvrier et paysan (1928).

Au cours de cette période se créent également plusieurs journaux de langue italienne s’adressant à la population immigrée comme Il Riscatto dei lavoratori, organe de la fédération socialiste italienne des Alpes-Maritimes (1904-1905).

L’entre-deux-guerres dans les Alpes-Maritimes voit la suprématie de L’Éclaireur de Nice et du Sud-Est, lu jusque dans le département du Var. Il sait attirer le lecteur par des titres spécialisés comme L’Éclaireur du Dimanche ou L’Éclaireur agricole et horticole. A la veille du second conflit mondial L’Éclaireur tire à 110.000 exemplaires environ contre 40.000 pour Le Petit Niçois.

L’arrivée en février 1926 de La France de Nice et du Sud-Est, orienté à gauche, concurrence les deux principaux quotidiens de Nice. Pourtant il ne parvient pas à s’imposer et cesse de paraître dès 1930.

L'Ordre français du Sud-Est, 1922

La lutte sociale, organe socialiste, 1897

Le bloc ouvrier paysan, organe du parti communiste, 1928

Le radical socialiste, 1906

La france de Nice et du Sud-Est, 1927

L'Eclaireur de Nice et du Sud-Est, 1931