Route du Baroque

Nice baroque

Au pied de la colline du château, le cœur historique de Nice se dévoile au visiteur par un entrelacs de ruelles qui débouchent comme par surprise sur de nombreux édifices baroques. Nice se donna en 1388 à la Savoie, et ne devint française qu'en 1860. Ces cinq siècles principalement sous la possession de la maison de Savoie marquèrent l'histoire de la cité.

Route du Baroque : Carte de l'itinéraire Nice Baroque - Image en taille réelle, .JPG 143Ko (fenêtre modale)Route du Baroque : Carte de l'itinéraire Nice Baroque© DR

Le XVIIe siècle fut pour Nice une période relativement paisible et prospère, propice au développement de l'art baroque. Nice occupait une position importante qui fut matérialisée par la construction au XVIIIème siècle de la Route Royale de Nice à Turin, capitale des Comtes de Savoie.

Caractéristiques de l'itinéraire

Durée : 1 jour.

Lieux : Place Garibaldi → Saint Sepulcre → Palais Lascaris → Sainte Réparate → Eglise du Gesù → L'Annonciation → Le Saint-Suaire → Miséricorde → Eglise Saint-François → Monastère Franciscain

Détail de l'itinéraire

Place Garibaldi

Parking : Corvesy, Palais de justice ou Cours Saleya

Suivre la rue du marché, puis continuer tout droit : rue de la boucherie, rue du collet. On arrive à la place Saint François qui doit son nom aux Franciscains qui y élevèrent un couvent et une église. Le clocher du XVIIIème siècle subsiste seul. Autour de la place, on remarque des maisons décorées de frises d'arcatures. On continue le chemin par la rue Pairolière et ses nombreuses boutiques de produits locaux, d'artisanat et galeries d'art. On débouche sur la Place Garibaldi.

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Chapelle du Saint-Sépulcre 1782

  • Pénétrer à nouveau dans les ruelles du Vieux Nice par la rue Neuve. A l'angle de la rue Sincaire, se tient l'église Saint Martin - Saint Augustin, dont le chœur, du XVIIIème siècle, présente un bel ensemble décoratif baroque constitué de faux marbre et de stucs dorés.
  • Continuer le chemin par la rue de la Providence. Sur la place Sainte Claire, où on découvre le couvent de la Visitation, tourner à droite rue de la loge, puis première à gauche (rue Guigonis). On revient dans la rue Saint François que l'on quitte immédiatement par la rue Sainte Claire, située à gauche. Tourner à la deuxième rue à droite (rue de la croix). Sur la gauche, se tient la chapelle Sainte Croix.

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Chapelle Sainte-Croix 1765 - 1767

Tourner à droite (rue de la loge) puis à gauche pour entrer dans la rue droite, ainsi appelée parce qu'elle relie directement les portes Nord et Sud de la ville. Au numéro 15 se tient le Palais Lascaris

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Palais Lascaris 1648 - 1680

Continuer à droite en sortant du Palais, et descendre à droite la rue Rossetti. On arrive à la Place Rossetti où se trouve la Cathédrale

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Cathédrale Sainte-Réparate 1650 - 1685

Reprendre la rue Sainte Réparate vers la droite. La deuxième ruelle à gauche (rue du Gesù) offre une belle perspective sur la façade de l'église du Gesù, ce qui participe à la mise en scène baroque.

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Église du Gesù ou Saint-Jacques-Le-Majeur 1612 - 1642

Face à l'église du Gesù, tourner à droite (rue droite), puis tourner une nouvelle fois à droite, rue de la Préfecture et enfin tout de suite à gauche, rue de la Poissonnerie.

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Église de l'Annonciation ou Saint-Jaume 1677-1740

Reprendre la rue de la Poissonnerie vers le Sud et tourner à gauche (rue de la Barillerie). On se trouve face à la chapelle du Saint Suaire.

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Église Saint-François de Paule XVIIIe siècle

Trajet : Pour aller plus loin dans la visite du Nice baroque, reprendre la voiture et sortir du Vieux Nice par le boulevard Jean Jaurès. On longe la Promenade des arts jusqu'au Palais des Congrès Acropolis, devant lequel on tourne à gauche pour prendre en face le boulevard Carabacel, puis l'on monte le boulevard de Cimiez. A la hauteur du Regina Palace, ancienne résidence d'hiver de la Reine Victoria de 1897 à 1899, tourner à droite vers le monastère.

Parking : A l'entrée du monastère

 

Église et monastère Franciscain de Cimiez

La façade de l’église de style "gothique troubadour" caractéristique de l’éclectisme du XIXe siècle (1845) est précédée d’un porche datant de 1662. A l’intérieur, c’est le maître-autel, avec un retable en bois sculpté et doré de 1663, et les stalles (1673) qui constituent un ensemble décoratif caractéristique du style baroque. Les deux cloîtres attenants à l’église datent des XVIIe et XVIIIe siècles.
Des jardins, on a une belle vue d'ensemble sur l'agglomération niçoise.

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