L'eau douce et la mer...

Le réseau hydrographique

Dans l’ensemble, les Alpes-Maritimes disposent de ressources en eau considérables, grâce à ses cours d’eau montagnards, aux débits importants, alimentés par de fortes précipitations sur le haut-pays, mais aussi en raison de l’existence de réserves souterraines, karstiques, et de nappes alluviales.

Relief, géologie et climat déterminent le réseau des rivières et des fleuves, leurs régimes, ainsi que l’accumulation d’eau en sous-sol. Isolé géographiquement, le département possède un relief extrêmement accidenté dont les altitudes s’échelonnent, sur moins de 50 km à vol d’oiseau, du niveau de la mer à plus de 3 000 m.

Des précipitations importantes, tombées sous forme de neige en haute montagne, alimentent les cours d’eau et les aquifères. Le réseau hydrographique s’organise autour du fleuve Var, dont le bassin, d’une superficie de 2 822 km², s’étend sur la plus grande partie du département. Il reçoit comme affluents la Tinée et la Vésubie.

Les fleuves côtiers sont moins importants à l’exception de la Roya dont le bassin est situé pour l’essentiel en France. Au niveau des Alpes-Maritimes, les Alpes plongent brutalement dans la Méditerranée.

A l’ouest du Var, de petits bassins à la base du massif alpin bordent la côte ; deux saillants délimitent des golfes. A l’est du Var, les hautes chaînes des Alpes arrivent jusqu’à la mer.

La plate-forme sous-marine est étroite. Dès que l’on s’éloigne du rivage, la profondeur de la mer croît rapidement.