L'eau douce et la mer...

Les inondations

Le département des Alpes-Maritimes est particulièrement exposé aux dégâts des eaux en raison de la brutalité des précipitations, principalement en automne.

Jusqu’au XIXe siècle les nécessités de l’autosubsistance ont entraîné une surexploitation des pentes et un déboisement intensif des zones de montagne qui ont accru l'érosion et le ravinement.

L’histoire du département des Alpes-Maritimes est jalonnée d’innombrables crues plus dramatiques les unes que les autres.

Non seulement la torrentialité des cours d’eau s’était amplifiée avec la prolifération des sols dénudés, mais un autre phénomène, l’urbanisation, augmentait l’ampleur des dommages sur la zone côtière à la fin du XIXe siècle.

Près du littoral, les conséquences des crues se sont nettement aggravées au XXe siècle en raison de l’occupation des secteurs inondables par des zones urbanisées et des lotissements industriels et par le manque d’entretien et de curage des cours d’eau. Aucune vallée n’est totalement à l’abri.

Ainsi, le 5 novembre 1994, l’inondation de la vallée du Var causa des dégâts matériels de grande ampleur.

Les plans de prévention des risques naturels, élaborés à la suite de la loi de 1995, visent à maîtriser l’urbanisation des zones à risques, le plus souvent déjà largement engagée, et surtout à réduire la vulnérabilité des populations et des biens, particulièrement dans les Alpes-Maritimes où 139 des 163 communes sont soumises aux crues.