Les premiers voyageurs

Au XVIIe siècle, le Grand tour des Britanniques et le voyage en Italie des Français inventent le premier tourisme. Les ruines antiques d’Antibes, de Cimiez et le trophée d’Auguste à la Turbie retiennent l’attention des ces premiers voyageurs.

Tout commence avec le rêve italien, ce voyage d'étude, d'éducation mais aussi de délectation à la recherche des Antiquités de Rome et des paysages classiques que les humanistes de la Renaissance et l'honnête homme du Grand Siècle et des Lumières avaient fréquentés chez les auteurs latins.

Sur la route d'Italie, les rivages de Nice et de la Provence, simple étape de la voie de mer vers Gênes pour certains voyageurs, retiennent déjà l'attention d'autres par les antiques d'Antibes, de Cimiez et de La Turbie ainsi que par des paysages et un climat idylliques.

Les transports se révèlent pleins d'embûches, pour atteindre les côtes cannoises et niçoises par voie de terre. Il faut affronter les défilés de l'Esterel, le gué du Var ou les précipices du col de Tende ou de la Corniche.

La voie de mer offre plus de commodité : on embarque sur une felouque et par sauts de puces on espère rallier Gênes sans encombre. À la tombée du jour, l'embarcation cherche un havre et les voyageurs se mettent en quête d'une auberge.

Certains de ces premiers voyageurs, fascinés par les Alpes, commencent à s'y aventurer à la recherche des paysages sublimes et des curiosités naturelles de la montagne.