La montagne l'été

Face à l’exode rural que connaissent les communes de montagne après-guerre, les pouvoirs publics perçoivent le tourisme de plein air comme un secteur d’activité susceptible de maintenir des emplois.

Après la Seconde Guerre mondiale, les communes de montagne sont rapidement confrontées à l’exode de leur population. Le tourisme de plein air s'impose comme un secteur d’activité susceptible de maintenir des emplois, à un moment où le souhait grandissant d’évasion des citadins favorise la fréquentation des montagnes pour leurs loisirs : cyclotourisme, randonnée équestre ou pédestre, etc.

De nouvelles formes d’hébergement s’y développent : des gîtes ruraux privés mais aussi communaux qui font l’objet d’investissements publics lors de la création en 1969 du commissariat à la rénovation rurale.

La création d’équipements sportifs et touristiques est présentée en 1978 comme une ressource économique à terme. Afin de promouvoir ce tourisme en montagne, le Comité régional du tourisme crée en 1979 une cellule « Haut Pays ».

Un balisage homogène des chemins est déployé à grande échelle en 1984.

La volonté publique de sanctuariser des espaces montagnards naturels se concrétise, par ailleurs, avec la création du parc national du Mercantour en 1979 et la labellisation du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur en 2012.