Le développement des stations de ski

La pratique du ski se démocratise après 1945. Le Conseil général des Alpes-Maritimes investit dans la création de stations.

La fin de la Deuxième Guerre mondiale voit le retour en nombre des skieurs sur les pistes, fréquentées les jeudis et dimanches chaque hiver. Les files d'attente apparaissent aux remonte-pentes.

Devant un phénomène en expansion, le Conseil général investit 175 millions pour équiper des stations en téléski ou télébennes en 1954 : Auron et Valberg, les deux principales, mais aussi Beuil, La Colmiane, Turini, Peïra-Cava, Andon et Tende-Castérino.

À une période d'exode rural important, c'est aussi un moyen d'apporter des revenus et activités complémentaires à la montagne.

Durant les années 1960, pour répondre à la demande, de petites stations sont également créées l'Audibergue (1960), Séranon (1964), Gréolières-les-Neige (1965), Saint-Auban et Roubion (1966), ainsi que des écoles des neiges. À l'apogée de ce phénomène, en 1971, une dernière station d'ampleur est inaugurée, Isola 2000.

D'autres restent à l'état de projet, comme Mollières-Les Adus, et entrent dans des secteurs naturels protégés.

À partir des années 1980, le ski connaît un plafond dans son développement. La nouveauté réside dans l'apparition et la généralisation des canons à neige permettant de pallier les aléas d'enneigement dans les stations.