Nature, culture et paysages des Alpes-Maritimes

La ville dans la nature

Dans les années 70, la croissance très forte de la population des Alpes-Maritimes a eu pour conséquence un éparpillement des villes et un étalement des banlieues.

La dégradation du milieu urbain soumis à toutes les pollutions et le désir de la maison individuelle, conjugués avec la facilité de déplacement offerte par l’automobile, ont incité les habitants à s’installer à la campagne, en maison individuelle, afin de bénéficier d’un cadre de vie naturel. L’industrie n’est pas restée à l’écart du mouvement.

En 1969, à l’initiative du sénateur Pierre Lafitte, s’est mise en place la technopole Sophia-Antipolis regroupant des activités innovantes. Elle se déploie aujourd’hui sur 2 300 hectares dont les deux-tiers d’espaces verts protégés.

En dévorant le sol et en développant la superficie du réseau routier, l’habitat diffus a gagné de vastes zones vouées à l’agriculture et est devenu un sujet de préoccupation des urbanistes qui ont mis en avant la dégradation des paysages et les surcoûts d’équipement pour prôner, à la fin du XXe siècle, une nouvelle densification de la ville afin de préserver des terrains vierges.