L'eau douce et la mer...

La circulation maritime

La voie maritime a longtemps été préférée à la voie terrestre pour les transports entre territoires bordant la mer en raison de la médiocrité des routes rarement carrossables. Les comptoirs grecs installés par les Marseillais à Antibes et à Nice prouvent déjà l’existence d’un cabotage le long de la côte.

A la fin du XVIIIe siècle, le nouveau port de Nice s’était imposé en Provence orientale, favorisé par la politique sarde de développement des relations commerciales entre le Piémont et la Méditerranée.

L’annexion à la France en 1860 donna en outre à Nice l’occasion d’établir des relations suivies avec la Corse. Mais l’accroissement du tonnage avec un plus fort tirant d’eau des navires et l’extrême mobilité du trafic maritime pouvaient condamner les ports qui n’offraient pas les conditions d’accueil suffisantes d’autant que le transport maritime fut progressivement concurrencé par les nouvelles lignes de chemin de fer et un réseau routier qui s’était renforcé et amélioré.

Avec la fin de l’arrivage du charbon par bateau, le port de Nice a cessé à la fin du XXe siècle de jouer un rôle dans l’approvisionnement du département.

Désormais s’affirmait la fonction touristique et la circulation maritime se concentrait sur la liaison avec la Corse mais l’idée d’une desserte côtière revenait à l’ordre du jour en raison de l’énorme développement des villes du littoral qui avait pour conséquence une saturation du trafic routier.

Pourtant les tentatives ont  échoué et la voie maritime n’a pas réussi à s’imposer à nouveau comme solution alternative.