L'eau douce et la mer...

La collecte de l’eau de l’Antiquité au Moyen-Age

Vitale, l’eau fut un élément incontournable de la sédentarisation des hommes qui en avaient besoin pour s’alimenter, abreuver leurs troupeaux et faire prospérer leurs cultures. A l’époque romaine la quête de l’eau a suscité des aménagements.

Comme Cimiez, Antibes possédait deux aqueducs.

A la chute de l’Empire romain, l’instabilité conduisit les populations à se percher pour mieux assurer leur défense. De ce fait on fut souvent privé de l’accès à l’eau.

On ne négligeait rien, pas même l’eau de pluie distribuée très irrégulièrement mais parfois en abondance lors de violents orages en la récupérant par les toitures et les chéneaux jusqu’à des citernes où on l’emmagasinait. Mais toutes les méthodes ingénieuses comme les galeries drainantes avaient leurs limites et les inconvénients des sites perchés, conduisirent à une descente progressive de l’habitat, comme à Nice à partir du XIIIe siècle au bord du Paillon où il était facile d’accéder à la nappe phréatique en creusant des puits à défaut de source abondante sur place.

Les canaux creusés au Moyen Âge furent des réalisations généralement modestes.

En montagne, où les sources abondaient, des canaux d’irrigation étaient utilisés pour l’arrosage des terres.

La maîtrise de l’eau pour ses multiples usages était un enjeu majeur, objet de conflits permanents entre communautés et entre particuliers.