Le week-end et la résidence secondaire

Les résidences secondaires de week-end et de vacances sont apparues sur la Côte d’Azur avec le tourisme d’hiver au XIXe siècle.

Depuis la fin du XIXe siècle, les résidences secondaires sur la Côte d’Azur n’ont cessé de se multiplier avec l’essor des moyens de transport : bateau, train, voiture, avion, mettant le littoral méditerranéen à la portée de l’élite européenne et parisienne.

Villas puis appartements lotissent le bord de mer. En 1990, les aires urbaines autour de Cannes-Grasse-Antibes et de Menton sont les plus dotées en résidences secondaires, avec 35,04 % et 31,19 %, contre 12,69 % pour l’agglomération niçoise.

Avec un taux de 72,09 %, Théoule-sur-Mer connait alors la plus forte proportion de résidences secondaires du département devant Saint-Jean-Cap-Ferrat (49,49 %), les luxueuses résidences des caps étant recherchées par les fortunes internationales.

Le phénomène de résidence secondaire concerne également les communes rurales du département touchées par l’exode rural, et habitées le week-end par les citadins maralpins qui y deviennent majoritaires dès les années 1970. La croissance du nombre de résidences secondaires s’est poursuivie.

En 2009, on en dénombre 169 716 dans les Alpes-Maritimes, soit 23,4 % du parc immobilier total.