Plongez au cœur de l'histoire de Nice
Découvrez les sites remarquables qui participent à l'histoire de Nice

Autour du port
En 1749, le roi Charles-Emmanuel III décide de faire aménager un port dans l’anse Lympia afin de favoriser le commerce de ses États avec la Méditerranée.
Régulièrement agrandi, le port forme avec les constructions qui l’entourent un véritable joyau architectural.
La caserne Lympia vers 1750-1826 - Quai Entrecasteaux
Baptisé Lou barri lonc par les Niçois, cet édifice est facilement reconnaissable par son clocheton à horloges. Son histoire commence en 1750, avec les travaux du port Lympia. Des magasins voûtés sont alors construits pour abriter le matériel de creusement (c’est l’actuel rez-de-chaussée en pierre de taille) puis utilisés comme bagne dès 1802. À partir de 1826, la monarchie sarde y réalise d’importants travaux pour améliorer les conditions de vie des forçats et de leurs gardiens, comprenant notamment la construction de deux pavillons à chaque extrémité du bâtiment : au nord le pavillon de l’horloge (1826), au sud, le pavillon du bagne (1837). Servant de prison jusqu’en 1887, l’édifice connaîtra ensuite différents occupants, dont l’armée, d’où il tire son nom actuel.
Les pointus - A partir de 1802 - Quai des deux Emmanuel
L'escalier monumental 1888 - Quai Cassini
Palais Astraudo et Malbéqui XIXe siècle - Place Île-de-Beauté
Encadrant l’église du port, ces deux immeubles jumeaux ont été construits selon les prescriptions du Consiglio d’Ornato. À l’ouest, le palais Astraudo date des années 1840 ; à l’est, le palais Malbéqui a été réalisé après 1890. Ils sont remarquables par leurs arcades à colonnes doriques, dont les plafonds sont ornés de caissons décorés. Les deux immeubles sont classés depuis 1991.
Notre-Dame-du-Port, dite église Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception, 1853-1896 - Place Île-de-Beauté
C’est par lettres patentes, datées du 15 février 1830, que le roi Charles-Félix accorde la construction d’une nouvelle église pour le quartier du port. À la suite de l’écroulement d’un premier bâtiment, une église de style néo-classique, sur les plans de l’architecte Joseph Vernier, est inaugurée en 1853. La façade ne date que de 1896. Elle est classée depuis 1991.
Plaque commémorative de la naissance de Giuseppe Garibaldi 1932 - 2, Quai Papacino
Immeuble de la Douane - 4, quai de la Douane
Palais de la Marine entre 1781 et 1784 - 22 quai Lunel
Statue de Charles-Félix 1828 - Quai Lunel
Cette statue a été réalisée à l’initiative de négociants niçois pour honorer le roi de Sardaigne en 1826, lors d’un voyage à Nice. Charles-Félix avait accepté la proposition à condition qu’elle soit placée à l’entrée du port (place Bellevue). Réalisée selon le dessin de PaulÉmile Barbéris dans un marbre de Carrare, elle est inaugurée le 4 novembre 1828. L’index du roi, tendu vers le port, a été cassé par les Niçois lors d’une émeute en 1853.
La Grue 1937-1956 - Quai Amiral Infernet
Le monuments aux morts de Rauba-Capeù 1928 - Esplanade Roger-Pierre Séassal
Précédé par un grand parvis dallé de pierre, flanqué d’un bois sacré, le monument réalisé par l’architecte Roger Séassal mesure 23 m de hauteur. Une niche abrite une urne contenant les plaques d’identité des 3 655 soldats niçois tombés au champ d’honneur pendant la première guerre mondiale. Le somptueux décor Art déco a été sculpté par Alfred Janniot.
Le long du boulevard Franck Pilatte
C’est l’ancien boulevard de l’Impératrice, inauguré le 4 mars 1857 par Alexandra Feodorovna, épouse du Tsar Alexandre II. il prend par la suite le nom de Franck Pilatte (1855-1917), fondateur du Club Nautique de Nice.
Le club nautique - 50, boulevard Franck Pilatte
Fondé le 14 mars 1883, le Club Nautique de Nice rassemblait les passionnés de sports nautiques, notamment étrangers. Il doit sa renommée, dès la fin du XIXe siècle, aux Régates de Nice. En 1925, il s’installe dans un pavillon flottant, construit en béton armé, ancré dans le port de Nice, qui sera détruit en 1944. Un nouveau siège est aménagé en 1952 sur l’épi de la Poudrière.
La Réserve 1875-Années 1940 - 60, boulevard Franck Pilatte
Immortalisée par les cartes postales, La Réserve était à l’origine un établissement de vente de coquillages transformé en 1875 en restaurant de style italien, avec une rotonde, un belvédère surplombant la mer et une terrasse en forme de voilier aménagée en équilibre sur un rocher proche. Après la deuxième guerre mondiale, l’ensemble est transformé en complexe balnéaire. À proximité se trouvait le Lazaret de Nice, établi après 1657 afin d’accueillir les voyageurs et les marchandises en quarantaine.
Le parc Vigier Milieu du XIXe siècle - 21 boulevard Franck Pilatte
C’est un vestige du parc de la villa Vigier qui fut bâtie en 1863 par le baron Georges Vigier. Véritable palais de style vénitien inspiré directement de la Ca’d’Oro de Venise (XVe siècle), la villa était entourée d’un parc de 3 hectares à la végétation exotique remarquable. Il subsiste de cet ensemble loti en 1967 de beaux alignements de palmiers Phoenix et Washingtonia, âgés de plus de 150 ans.
Le petit séminaire et sa chapelle - 29, boulevard Franck Pilatte
Édifié à l’initiative de Mgr Galvano en 1842, cet établissement d’enseignement accueillait les enfants des riches familles niçoises. Sa chapelle est consacrée le 3 mai 1891 puis transformée en 1930, sous l’égide de Mgr Rémond, qui lui donne son décor intérieur, exceptionnel, de style paléochrétien et néo-byzantin. Elle a fait l’objet récemment d’une restauration complète. C’est l’un des plus beaux édifices religieux des Alpes-Maritimes.
La grotte du Lazaret - 33 bis, boulevard Franck Pilatte
La grotte du Lazaret a été signalée pour la première fois en 1821. C’est sous la direction du docteur Alexis Naudot, en mars 1842, que les premières fouilles sont réalisées. Au cours du XXe siècle, le gisement a fait l’objet de différentes campagnes de fouilles conduites, à partir de 1962, par le Professeur Henry de Lumley. La grotte du Lazaret permet de comprendre l’émergence de l’homme de Neandertal. Le site a été occupé durant la période glaciaire entre -190 000 et -120 000 ans. Les recherches ont démontré que ces groupes humains évoluaient dans des paysages contrastés, alternant steppes herbacées et zones boisées. Les hommes du Lazaret vivaient grâce à une chasse spécialisée, en particulier celle du cerf. A ce jour, 28 restes humains ont été identifiés dans le remplissage de la grotte du Lazaret ce qui souligne l’importance du site. Propriété du Département, la grotte fait actuellement l’objet d’un programme de valorisation qui permet désormais au public de venir découvrir ce témoin exceptionnel de la Préhistoire dans les meilleures conditions.
En arrivant à la hauteur du jardin Théodore de Banville, vous apercevez en levant les yeux trois villas, de gauche à droite :
La Villa Beau Site Avant 1878-1890-1910 - 17 boulevard du mont Boron
Cette spectaculaire construction de style néo-pompéien est due à l’architecte Sébastien-Marcel Biasini, sur une commande passée en 1890 par son propriétaire, Achille Larrey. Le jardin est constitué de terrasses descendant jusqu’à la Basse Corniche. Une gloriette, une isba et des rocailles y sont aménagées. Rachetée en 1948 par la harpiste et collectionneuse d’instruments de musique Gisèle Tessier, elle a été léguée à l’Institut de France et est classée depuis 1987.
Le château de la tour du mont Boron Entre 1885 et 1895 - 15, boulevard du mont Boron
Il est édifié sur une construction plus ancienne, peut-être un moulin à vent. A l’allure médiévale, c’est un édifice au plan original. Son aspect actuel est attribué à l’architecte Biasini qui crée un emboîtement ingénieux de volumes cylindriques à partir de deux tours et d’une troisième de plan carré où il loge l’escalier.
Le château du mont Boron, dit château de l'Anglais, 1858-1862 - 176, boulevard Carnot - 29 avenue Jean Lorrain
Autour du Vieux-Nice
Après avoir admiré le Vieux-Nice, depuis le belvédère de Rauba-Capeù et la colline du Château, plongez dans ces ruelles colorées à la découverte des trésors qui s’égrènent depuis le Cours Saleya jusqu’à la place Garibaldi, entre palais, places et églises.
Aménagements du quai Rauba-Capeù - 2004
Creusé dans la roche de la colline du Château en 1773, le chemin des Ponchettes reliait la ville au nouveau port Lympia. Modifié au cours du XIXe siècle, le quai Rauba-Capeù sert de belvédère sur la ville et la mer. Remodelé par les architectes Thierry Ciccione, Charles Bové et Pascal Urbain en 2004, il offre un panorama épuré sur Nice et la Méditerranée. Une promenade basse, épousant les courbes de la corniche et libérant la vue, a été aménagée avec son long banc de calcaire blanc, étiré en continu.
La Tour Bellanda - 1810 - Colline du Château
L’imposante silhouette de la tour Bellanda rappelle par son allure militaire les anciennes fortifications de Nice. La tour actuelle a été bâtie en 1810 sur l’emplacement d’un ancien édifice fortifié, disparu lors de la destruction de la citadelle par Louis XIV. Initialement bassin d’irrigation, elle accueillit le compositeur Hector Berlioz, à l’époque où il composa l’ouverture du Roi Lear et Le Corsaire.
La colline du Château - IIIe siècle av. J.C. - XIXe siècle
Site de la colonie grecque puis du château et de la ville au Moyen Âge, la colline a été transformée en citadelle par le duc de Savoie, Emmanuel-Philibert Ier, après le siège de Nice par une armée franco-turque en 1543. Malgré ses remparts bastionnés, la ville haute fut prise par les Français en 1705, après une résistance héroïque de 54 jours. Louis XIV ordonna alors de raser la forteresse dont quasiment rien ne subsiste aujourd’hui. Dès le deuxième quart du XIXe siècle, la colline est aménagée en jardin paysager dont la beauté et les panoramas sur la ville émerveillent Napoléon III en 1860.
Porte Marine et Palais Caïs de Pierlas - Cours Saleya
La Porte Marine fait partie des cinq portes situées sur les anciens remparts et donnant accès à la mer depuis le cours Saleya. Elle fut édifiée en l’honneur du roi de Sardaigne, Charles-Félix, venu deux fois en visite officielle à Nice entre 1826 et 1830. Jouxtant la porte Marine se trouve le palais Caïs de Pierlas qui illumine le cours Saleya de sa façade néo-classique de la fin du XVIIIe siècle. Des fenêtres de ce bâtiment, où il séjourna avant de s’installer à Cimiez, Matisse contemplait la mer qu’il reproduisit sur nombre de ses toiles.
La Chapelle du Saint-Suaire - 1655-1825 - Rue Jules Gilly
L’édifice, édifié en 1655 par la confrérie des Pénitents blancs du Saint-Suaire, sert d’oratoire au palais du Sénat, voisin, au XVIIIe siècle. Vendue à la Révolution, la chapelle est reprise par les Pénitents rouges à partir de 1825. La façade de l’édifice, annonciatrice du style néoclassique, est l’oeuvre de l’architecte piémontais, Gio-Battista Borra et date de 1763. L’intérieur, mélangeant les styles baroque et néoclassique, est remaniée par l’architecte et peintre niçois Paul-Emile Barbéri, peu après sa restauration au XIXe siècle.
Chapelle de la Miséricorde - 1740 - Cours Salya
Chef-d’oeuvre de l’architecture baroque, bâtie en 1740 par l’architecte turinois Bernardo Vittone, la chapelle était destinée à l’Ordre des Théatins et dédiée à leur fondateur, saint Gaëtan. Transformée en magasin, puis en bibliothèque et en théâtre sous la Révolution et la Restauration, elle devient la propriété de l’archiconfrérie des Pénitents noirs de la Miséricorde en 1829. Elle est classée depuis 1921. L’intérieur, richement décoré, surprend par sa nef unique de plan ellipsoïdal bordée de quatre chapelles latérales, également elliptiques comme le choeur. La voûte porte un riche décor du milieu du XIXe siècle.
Palais Sarde (Préfecture) - entre 1614 et 1908 - Place Pierre Gautier
Un premier palais est construit en 1614 pour les ducs de Savoie. Hôpital militaire pendant la Révolution, siège de la Préfecture sous le 1er Empire puis de nouveau résidence des souverains de la Maison de Savoie, le Palais est rénové par J.-A Scoffier tandis que P.-E Barberi peint les appartements royaux. En 1860, lors du rattachement de Nice à la France, Napoléon III reçoit l’hommage des Niçois devant ce bâtiment, désormais palais de la Préfecture et du Département. De grandes transformations sont entreprises entre 1862 et 1908, date à laquelle il prend son aspect définitif avec ses colonnades et les peintures de Jules Chéret et Charles Martin Sauvaigo.
La Loge Communale - 1754 - 1 rue de la Poissonnerie
Édifiée en 1574, elle était le théâtre de débats mais aussi de réunions lors des fêtes carnavalesques. On y procédait aux adjudications des marchés municipaux et on y apposait les décisions communales. Aujourd’hui aménagée en galerie, on peut y admirer des éléments d’architecture ainsi que le blason imposé à Nice durant le 1er Empire.
Eglise Notre-Dame de l'Annonciation ou Sainte-Rita - Fin XVIIe siècle - 1 rue de la poissonnerie
Dédiée à Saint-Jacques-le-Majeur, puis attribuée aux Carmes, après le siège de Nice en 1543, l’église est reconstruite vers 1680. Restaurée en 1806, elle est la proie d’un incendie qui détruit le tableau du maître-autel en 1834. Reprise, en 1844, par les Pères Oblats de la Vierge Marie, qui la desservent encore de nos jours, elle est restaurée et prend la titulature « Notre-Dame de l’Annonciation ». Mais le sanctuaire est connu aussi sous le nom de Sainte-Rita, qui y possède une chapelle, et dont le culte est très populaire à Nice.
Cathédrale Sainte-Réparate - de 1649 à 1699 - 3 place Rossetti
Cathédrale dès le XVIe siècle, l’église actuelle a été édifiée de 1649 à 1699, sous la direction de l’ingénieur Jean-André Guibert. De style baroque, elle possède une coupole de 35 m de haut, recouverte de tuiles polychromes vernissées. Le campanile, initialement projeté par l’ingénieur Castelli, est érigé entre 1731 et 1757. La façade est réalisée de 1825 à 1830. Entre 1900 et 1903, une abside est ajoutée de chaque côté du choeur. Classée depuis 1906, la cathédrale est propriété de l’État. L’intérieur, sobrement décoré, possède 10 chapelles riches de statues et de tableaux, pour la plupart du XVIIe siècle. La chapelle du Saint-Sacrement est remarquable par son retable à doubles colonnes torses de marbre, mettant en scène le tableau, peint par Francesco Penni, disciple de Raphaël.
Eglise Saint-Jacques le majeur dite église du Jésus - 1650 - 12 rue droite
Ancienne église du collège des Jésuite, jusqu’en 1773, sous la titulature du Saint-Nom de Jésus, elle est devenue église paroissiale, en 1802, sous le nom de Saint-Jacques le Majeur. L’église actuelle fut édifiée au milieu du XVIIe siècle, peut-être sous la direction de Jean-André Guibert, et remaniée au début du XIXe siècle. Sa belle façade mélange les styles baroque et néo-classique. L’intérieur présente une splendide décoration baroque qui épouse, sans dissimuler, les lignes de l’édifice. Les fresques qui ornent les murs ont été réalisées en 1850 par Hercule Trachel.
Palais Lascaris - 1657-1665 - 15 rue droite
Le bâtiment constitue un témoignage exceptionnel de l’art baroque employé à des fins d’habitation civile dans les A.M. Édifié entre 1657 et 1665 par les comtes Lascaris- Vintimille, famille de la noblesse niçoise du XVIIe siècle, cet édifice a connu des travaux de modifications structurelles en 1706 et des embellissements en 1750. La façade attire l’oeil sur le deuxième étage qui est l’étage noble et qui se distingue par des figures d’animaux grimaçants. L’intérieur est richement orné et s’ouvre sur un grand escalier en voûte d’arête.
Palais Communal - 1580 - Place Saint François
Édifié en 1580, le palais a accueilli, jusqu’en 1792, l’administration communale. Il a connu de nombreuses modifications, notamment sur sa façade principale au milieu du XVIIIe siècle. Inspirée du baroque turinois et génois, celle-ci est rythmée par des pilastres avec chapiteaux ioniques et de larges fenêtres. Elle est couronnée d’un fronton brisé. La façade latérale se caractérise par des figures grotesques situées sur les frontons des fenêtres. A l’intérieur, des fresques ornent la cage d’escalier à voûtes d’arête.
Tour Saint-François - 1722 - Ruelle Saint-André
Lors de son édification en 1722, la tour Saint-François abritait le clocher d’un couvent franciscain. Après la Révolution, la tour est achetée aux enchères par la municipalité. Elle constituait le pendant de la tour Saint-Dominique au sud de la ville. Ruinée, elle est reconstruite dans la première moitié du XIXe siècle pour accueillir une horloge publique qui est installée en 1841.
Chapelle du Saint-Sépulcre - 1784 - 7 place Garibaldi
Le projet, initié par les Pénitents bleus en 1781, est réalisé par l’architecte Antonio Spinelli. Il intègre la chapelle dans le projet urbanistique de la place Garibaldi. Achevée en 1784, l’édifice est classé depuis 2000. Son architecture extérieure est caractéristique de l’architecture néoclassique en vogue à l’époque à Turin et dans toute l’Europe. L’intérieur possède, sur les voûtes, des peintures murales du XIXe siècle, oeuvre d’Emmanuel Costa. L’autel est surmonté d’un tableau de Louis Van Loo représentant l’Assomption de la Vierge Marie.
Place Garibaldi - 1792
Au départ de la route menant à Turin, c’est une « place royale », une réalisation de prestige, expression du pouvoir des souverains de la Maison de Savoie. Établie selon les plans d’Antoine Spinelli en 1782, la place est achevée fin 1792. Avec ses maisons à arcades sur pilastres, ses motifs en trompe-l’oeil, la place mélange les influences ligures avec la tradition piémontaise. La Porte Victor, aujourd’hui disparue, qui contribue à la monumentalité de l’ensemble, est achevée en 1790. Au centre de la place trône le monument au général Garibaldi, héros niçois de l’unité italienne, oeuvre des sculpteurs Antoine Etex et Gustave Deloye.