Le Bar-sur-Loup

L'habitat fortifié du Bar, mentionné pour la première fois en 1155, possède déjà une église à cette date.

Mais les mentions, dès 1058, de deux personnages de haut rang social portant le nom du Bar, laissent entendre que le château pourrait exister dès cette époque.

Le château a été reconstruit ou rénové à plusieurs reprises, au cours du Moyen Age et de l'époque moderne, par les seigneurs du Bar membres de la famille de Grasse.

Il en a été de même pour l'église. Le village du Bar, déjà important à la fin du Moyen Age, a continué à se développer au début de l'époque moderne en débordant largement son enceinte médiévale.

La Malle est un territoire mentionné en 1226, qui s'étend sur une partie des communes actuelles du Bar-sur-Loup, de Gourdon, Grasse et Saint-Vallier-de-Thiey.

L'un des quartiers de ce territoire, anciennement dénommé Agantène, possède un habitat fortifié pourvu d'une église, qui se trouve aujourd'hui sur la commune du Bar-sur-Loup.

Ni cet habitat, ni son lieu de culte ne sont mentionnés au Moyen Age, mais de nombreux membres d'une famille de ce nom sont cités à partir de 1125 ; l'un d'eux est consul de Grasse, en 1201.

Par la suite, le quartier a délaissé son ancien nom pour prendre celui du titulaire de l'église d'Agantène, saint Christophe, mentionné en 1762.

On y voit encore les traces du château et les ruines de l'église, à 1 kilomètre au nord-ouest de la bastide de ce nom.