GUIDE RANDOXYGÈNE - PAYS CÔTIER

1 - Tour du Mont Gros

Au départ de Roquebrune, col de la Coupière (440 m)...

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  • Commune : Roquebrune
  • Distance : 4,3 km
  • Dénivelé : Montée +330 m / Descente -330m
  • Durée : 2h30 
  • Difficulté : Facile

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Présentation de la randonnée

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Cime arrondie ceinte de barres calcaires à-pics, le mont Gros domine abruptement la baie de Roquebrune et la vaste plage de Cabbé où parapentes et deltaplanes trouvent un terrain d’atterrissage idéal.

Depuis le sommet panoramique ou durant la descente du versant Sud, on pourra ainsi admirer le ballet incessant des voiles multicolores se jouant des courants pour flirter un moment avec le ciel d’azur et les flots irisés de la Méditerranée.

Ce site de vol libre, parmi les plus réputés d’Europe, a acquis sa notoriété en raison d’une aérologie favorable, mais aussi grâce à l’esthétique d’un paysage incomparable. Aussi ne s’étonnera-t-on pas d’y entendre parler l’anglais, l’italien ou l’allemand autant que la langue de Molière.

Proie des incendies depuis des décennies et patiemment reboisé de 23 000 jeunes arbres (pins, cèdres, chênes, oliviers), le mont Gros fait face à la résidence estivale de la famille princière, Rocagel, qui occupe un balcon naturel à l’aplomb des buildings monégasques et du célèbre Rocher.

Itinéraire

Au départ du col de la Coupière (440 m), remonter vers le Sud la piste DFCI des Trois Monts (GR 51) avant d’emprunter bientôt à gauche le petit diverticule dit de “Rossignola” ; on atteint ainsi un lacet significatif où l’on quittera à nouveau la piste au profit du sentier qui s’élève dans l’ubac du mont Gros jusqu’à un petit collet situé à l’aplomb du sommet, tout proche.

Effectuer un bref AR jusqu’à l’aire d’envol aménagée pour le décollage afin d’admirer le panorama sommital du mont Gros (686 m) et les prouesses des “libéristes” en partance pour la plage de Cabbé, aire d’atterrissage rêvée.

Depuis le collet du mont Gros, descendre plein Sud par un bon sentier face à la mer dans l’adret très exposé aux incendies ; parvenu au-dessus des maisons de Fenouil, bifurquer à gauche pour traverser à l’horizontale le versant Est du mont Gros.

Une ultime remontée dans un taillis de yeuses ramène par quelques lacets aériens jusqu’à un petit collet où l’on retrouvera le tracé suivi à l’aller ; rejoindre aisément le col de la Coupière par le sentier, puis la piste suivie à la montée.

Accès routier

Depuis la RD 6007 au niveau du cap Martin, remonter la RD 51 vers La Turbie sur 2,5 km.

À l’intérieur d’une grande courbe, prendre à droite la RD 50 menant à Gorbio ; suivre celle-ci sur 1 km et bifurquer à gauche pour prendre l’étroit et raide chemin asphalté de la Coupière qui conduit au parking du col (440 m).

Consignes de sécurité

L'orientation

Savoir s’orienter, se repérer, constitue sur le terrain l’exigence première ; lire une carte au 1:25 000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre doivent paraître aussi naturel et évident que de marcher. La complexité du relief et l’évolution dans un milieu tour à tour sauvage ou urbanisé rendent l’orientation parfois malaisée, inconvénient que la signalétique départementale directionnelle contribue à pallier au mieux. Mais le système de balisage a des limites (densité) et des imperfections (dégradations) qu’il faut pouvoir dépasser grâce à sa propre autonomie d’interprétation.

Les intempéries

Parfois violents et imprévisibles, les orages méditerranéens s’abattent sans sommation sur nos massifs. Leur caractère subit et dévastateur doit être prévenu par un respect de l’horaire (partir plutôt le matin) et une consultation préalable de la météo. Surveiller l’évolution météorologique, agir en fonction de la dégradation du temps, telle doit être la préoccupation permanente du randonneur. Le brouillard n’épargne pas le pays côtier et certains reliefs pourront être sérieusement accrochés selon les saisons.

La météo

Avant toute randonnée, il est conseillé de s’informer sur les prévisions météorologiques en appelant le répondeur départemental de Météo France (08.99.71.02.06). Ce réflexe permettra d’éviter certaines déconvenues et d’adapter ses déplacements et ses horaires en fonction de la situation climatique. Si la plupart des parcours décrits dans ce guide peuvent être entrepris en toute saison, il est évident qu’il faudra tenir compte des circonstances exceptionnelles : seront donc à éviter les périodes neigeuses qui intéressent parfois les reliefs côtiers en milieu d’hiver autant que les phases caniculaires de juillet-août.

Un autre élément peut venir contrarier l’agrément des randonneurs et menacer leur sécurité, c’est le vent générateur des incendies de forêt ; on s’abstiendra donc de pénétrer dans les massifs boisés les jours de mistral notamment. Prendre soin de vérifier si le massif parcouru n’est pas fermé par arrêté préfectoral.

La chasse

Activité ancestrale très prisée des autochtones, la chasse concerne essentiellement la saison automnale et on veillera donc à observer de septembre à décembre les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute… Des panneaux provisoires apposés par les sociétés de chasse concernées lors des battues (sanglier notamment) préviennent les randonneurs d’un danger particulier sur les itinéraires pédestres.

La cartographie

Illustration fidèle des itinéraires balisés et de la signalétique, la série TOP25 (échelle : 1:25 000e) coéditée par l’Institut géographique national et le Département constitue l’outil le plus performant pour évoluer sur le terrain. La précision de ces cartes (1 cm = 250 m sur le terrain), leur degré de renseignement et leur personnalisation rendent leur usage incontournable. Deux d’entre elles (Nice- Menton et Cannes-Grasse) concernent le pays côtier des Alpes-Maritimes et compléteront utilement les schémas illustrant les parcours décrits dans ce guide.

Le sentier littoral

Sous un aspect la plupart du temps paisible, la Méditerranée cache un autre visage dont la traîtrise représente un réel danger : coups de mer subits d’une extrême violence s’abattent alors sur le littoral et submergent certains passages du fameux “sentier des douaniers”. On aura donc soin de respecter le panneautage de prévention mis en place par les communes en cas de tempête et de ne pas s’aventurer autour des caps par fort vent d’Est ou d’Ouest (présence de portails ou barrières).