Route du Baroque

Eglise Saint-Michel

XVIIIe Siècle (Achevée en 1757). L’église Saint-Michel constitue le fait urbanistique de la ville. Elle se signale par son ample façade au crépi clair contrastant avec des parois latérales sombres et par son clocher qui semble émerger des maisons alentours. Isolée sur une placette, elle exalte sa verticalité et répond aux géométries militaires de la citadelle par une douceur sereine.

Par une rampe, on accède à la façade qui développe une architecture très simple, sur deux niveaux.

Le premier niveau comporte une travée centrale marquée par le portail d’entrée et deux travées latérales percées d’une baie.

Le deuxième niveau est percé d’un oculus souligné par une ornementation qui contraste avec la nudité des surfaces avoisinantes.

L’ensemble de l’élévation culmine en un fronton triangulaire classique.

Cette sensation de calme se retrouve à l’intérieur de l’édifice.

Une nef flanquée de deux collatéraux, un transept peu saillant et un choeur en hémicycle corroborent et développent le parti pris de simplicité annoncée par la façade.

Toute l’élévation intérieure est rythmée par des pilastres toscans jumelés qui reçoivent les retombées de voûtes et amplifient l’harmonie classique des proportions.
Le baroque s’exprime dans les compositions chantournées des retables amenant une note de sensualité à un ensemble solennel.