La Roquette-sur-Var

La Roquette-sur-Var est une petite commune (399 ha), bordée à l’ouest par le fleuve Var et culminant à la Pointe de la Fubia à 566 m d’altitude.

Le site de Castel Vieil a été reconnu comme étant occupé du Néolithique à l’Antiquité. Le village est perché à l’étroit sur une crête orientée est-ouest, à 380 m d’altitude. Plusieurs quartiers se sont développés depuis la fin du XXe siècle : l’Abeï, le Moulestre, les Crottons, le Trascoulet, le Clot, le Jonquier, Font de Bourre, mais le principal hameau est celui de Baus-Roux, industrialisé dès la fin du XIXe siècle. 

La Roquette est mentionnée comme habitat fortifié dans la première moitié du XIe siècle, en même temps que sa première église paroissiale, « ecclesia Sancti Martini », dédiée à saint Martin, qui sera à l’origine de la commune de Saint-Martin-du-Var. Le château était situé sur le point culminant, au centre de l’agglomération actuelle.

Des traces en subsistent dans la toponymie et la tradition veut qu’on y accédait par un escalier toujours visible place du Château. En 1351, il est accompagné d’un village et d’une nouvelle église paroissiale. La particularité de la commune est de s’être développé autour de deux agglomérations d’égale importance, La Roquette et Saint-Martin, jusqu’au début du XIXe siècle.
A ce moment, la seconde commença à dépasser la première en population et leurs intérêts divergèrent fortement. Aussi, en 1866, on entreprit d’étudier les conditions d’une séparation entre le chef-lieu et son hameau. Le commissaire-enquêteur releva que « la position topographique de la section de La Roquette, relativement à celle de Saint-Martin, a créé des divergences d’intérêts, puis des discussions regrettables, que l’indépendance mutuelle fera disparaître ». Le 27 avril 1867, la séparation des deux entités de la Roquette-Saint-Martin était prononcée. Ce partage équilibré conservant à la Roquette un accès à la vallée du Var a permis aux deux communautés de vivre depuis lors en bonne intelligence.