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Entre Ciel, mer et terres : l'île monastique de Lérins (Ve - XXe siècle)

(15 octobre 2018 au 31 janvier 2019) 

 

 

© DR

Fondé par Honorat au début du Ve siècle, Lérins est l’un des tout premiers monastères dont on ait trace pour l’Occident.

Ce « désert-île » abrite alors des ascètes qui s’orientent progressivement vers la vie commune. Le succès de ce type d’expérience et de la spiritualité lérinienne fait de l’île un haut lieu du monachisme, rayonnant, dans le haut Moyen Âge, en Gaule et dans toute l’Europe. Malgré plusieurs interruptions, la vie monastique y renaît sans cesse : à l’époque de Charlemagne, autour de l’an mil ou encore au XIXe siècle.

La vitalité du monastère se traduit à partir du XIe siècle, à la faveur de nombreuses donations émanant de l’aristocratie féodale, par la constitution d’un important patrimoine. Dès lors et jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, Lérins est étroitement lié au continent, et plus particulièrement à la Provence où les moines possèdent seigneuries, terres et églises. L’abbaye est parfois objet de convoitise pour les puissants, tandis que, située sur une île à l’entrée du golfe Juan, elle occupe une place stratégique dans les conflits méditerranéens.

Espace sacré, borné par plusieurs lieux de culte, l’île Saint-Honorat attire la dévotion des fidèles et mobilise les pèlerins. Sa sécularisation à la Révolution et le démantèlement du patrimoine abbatial au profit de particuliers font naître des relations nouvelles avec le continent : c’est l’essor d’une curiosité pour un ensemble architectural remarquable et, en corollaire, le développement de son attrait touristique. En 1869, l’installation d’une communauté cistercienne marque le retour du clergé régulier sur l’île.

En décryptant les textes anciens (ouvrages spirituels, Vies de saints lériniens, archives) ainsi que les premières représentations iconographiques, en interprétant le paysage monumental de l’île et ses vestiges récemment révélés par l’archéologie, cet ouvrage retrace l’histoire de l’île Saint-Honorat de Lérins, dont la vocation religieuse inscrite dans la longue durée constitue un cas exceptionnel dans l’histoire du monachisme. Il analyse les multiples facettes de son influence dans la société provençale et dans le monde occidental.

Catalogue en vente sur place, en librairie et sur le site de l’éditeur (SNOECK) au prix de 25 euros.

ISBN/EAN : 9789461614322

Fixer et franchir la frontière : Alpes-Maritimes 1760-1947

(31 octobre 2016 au 31 mars 2017)

L’exposition « Fixer et franchir la frontière: Alpes-Maritimes 1760-1947 » propose de découvrir deux siècles d’histoire des frontières qui ont contribué à forger le territoire maralpin et les hommes qui l’habitent. Depuis le XVIIIe siècle, les Alpes-Maritimes actuelles ont connu trois déplacements notables de la frontière interétatique sur les Alpes. En 1760, sont fixées les frontières naturelles entre les États sardes, dont le comté de Nice, et le royaume de France. Un siècle plus tard, le second traité de Turin du 24 mars 1860 entérine la réunion du comté de Nice à la France. Enfin, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, en 1947, le traité de Paris ouvre la voie au rattachement à la France des communes de Tende et La Brigue, des hautes terres de Tinée et de Vésubie, de Piène et Libre.

Fixer la frontière, l’administrer et la franchir, voici les trois thématiques de l’exposition qui permettent d'appréhender l’histoire frontalière, des négociations diplomatiques des États au vécu quotidien des hommes. Des actes diplomatiques majeurs de l’histoire de l’Europe, prêtés par le ministère des Affaires étrangères, sont présentés, comme le traité de Turin du 24 mars 1760 et la convention de délimitation territoriale du 16 mars 1861. 

Catalogue en vente sur place, en librairie et sur le site de l'éditeur (Silvana Editoriale) au prix de 25 euros.
ISBN/EAN : 9788836632213

Fixer et franchir la frontière : Actes du colloque international de Nice

Alpes-Maritimes 1760-1947
(9-11 juin 2016)

La frontière influence le territoire et façonne les populations qui la bordent. La région que couvre aujourd’hui le département des Alpes-Maritimes a connu trois rectifications de la frontière entre 1760 et 1947. Du Var, fleuve initialement séparateur entre les royaumes de France et de Piémont-Sardaigne, elle se porte à l’est en 1860 en suivant aussi exactement que possible la ligne des crêtes, incluant Menton et Roquebrune l’année suivante. Elle s’étend en 1947 à Tende, La Brigue et au Mercantour.
La fixation, l’administration et le franchissement de la frontière ont été les trois thèmes retenus par le conseil scientifique du colloque international pour renouveler les études sur la frontière dans les Alpes-Maritimes et explorer des champs nouveaux, entre 1760 et 1947, sur ce territoire.
Du 9 au 11 juin 2016, seize universitaires ont donné au Palais des rois sardes, à Nice, des communications originales sur fixer, administrer et vivre la frontière dans le territoire de l’actuel département des Alpes-Maritimes en près de deux siècles. Histoire des traités, histoire des hommes, histoire des administrations, toutes mettent en scène stratégies des États et adaptations locales, souverains, population et territoire, circulation des personnes et des biens replacés dans leur contexte historique.

Actes en vente sur place, en librairie et sur le site de l'éditeur (Silavana Editoriale) au prix de 20 euros.
ISBN/EAN : 9788836635573

- Image en taille réelle, .JPG 0,93Mo (fenêtre modale)Exposition Trois siècles de tourisme© CG06

Trois siècles de tourisme dans les Alpes-Maritimes

(décembre 2013 - mai 2014)

Inventé par les Britanniques, le tourisme a amené depuis trois siècles, d’abord de rares voyageurs puis des migrations saisonnières massives de vacanciers en quête de santé, de repos, d’air, de paysages enchanteurs, de soleil, et de divertissements. Telles des diasporas de la villégiature, ces communautés anglaises, russes, européennes, parisiennes ont façonné la Côte d’Azur l’hiver, puis à partir des années 1920 l’été : constructions prestigieuses, aménagements de la côte pour les plaisirs culturels, sportifs ou nautiques, création de jardins édéniques par l’acclimatation d’une luxuriante végétation exotique en provenance de tous les continents. Réputée pour son climat, pour ses cercles de la haute société, la Côte d’Azur sait continuer à attirer et faire rêver, hiver comme été au rythme de grands événements. Ce livre invite à un voyage de découverte des Alpes-Maritimes façonnées par trois siècles de tourisme.

Illustrés par de nombreux documents [320], affiches et photographies inédits, l’exposition et son catalogue brossent un large panorama de l’histoire du tourisme et de ses impacts sur les Alpes-Maritimes. Elle peut aussi s’inscrire dans la commémoration des 100 ans du premier lycée hôtelier du département et 2e de France.

Catalogue en vente sur place, en librairie et sur le site de l'éditeur (Silvana Editoriale) au prix de 32 €.

Les Alpes-Maritimes et les guerres du XXe siècle

(novembre 2012 - mai 2013)

L’Europe a été plongée au XXe siècle dans deux guerres effroyables qui ont pris des dimensions planétaires et que les avancées technologiques ont rendues infiniment dévastatrices. La France, une des principales puissances coloniales, a connu un troisième désastre en tentant vainement de maintenir son empire. Ces crises majeures résultèrent d’enchaînements tragiques et d’une vieille culture du rapport de force entre Nations pour résoudre les conflits ou imposer une domination. Dans un contexte de nationalisme exacerbé, le premier conflit mondial éclata en inaugurant la guerre totale qui mobilisa toutes les forces du pays et souda les Français dans un élan de solidarité et d’union patriotique. Cette guerre atroce inspira aux survivants la volonté farouche de pacifier les relations entre pays par la primauté du droit international garanti par des institutions. Le régime nazi brisa ces espoirs. Il replongea le monde dans la guerre, ruina la France, contribua à son déchirement et, surtout, en arriva à l’extermination raciale de millions d’individus. Les Alpes-Maritimes ont vécu violemment cette tourmente et ont subi d’énormes destructions. Sortie terriblement affaiblie de la seconde guerre mondiale et condamnée dans le nouvel ordre international à reconnaître le droit des peuples colonisés à disposer d’eux-mêmes, la France ne put s’y résoudre, particulièrement en Algérie où la guerre se conclut dans un bain de sang et dans la fuite éperdue de centaines de milliers de rapatriés. Lourdement traumatisés, ils n’en furent pas moins des acteurs majeurs du renouveau et du développement des Alpes- Maritimes à la fin du XXe siècle.

Catalogue en vente en librairie et sur le site de l'éditeur (Silvana Editoriale) au prix de 35 €

Cent ans d'aviation dans les Alpes-Maritimes

(octobre 2011-mai 2012)

Rêve séculaire de l’homme, s’élever pour se déplacer dans les airs est devenu réalité à la fin du XVIIIe siècle. Pourtant, malgré les progrès du dirigeable au XIXe siècle, la technique restait imparfaite. C’est le moteur à explosion, par la puissance de propulsion, qui permit l’envol de l’aéroplane à l’aube du XXe siècle.En 1909, les premiers meetings aériens suscitèrent un énorme engouement du public pour ce nouvel engin que Cannes et Nice s’empressèrent d’accueillir à l’occasion de la saison touristique hivernale de 1910. Ces frêles aéroplanes se contentaient de modestes champs d’aviation mais, rapidement, les avions, plus gros et plus puissants, exigèrent de vastes aérodromes. Confrontées au manque d’espace par l’importance du relief et de l’urbanisation du littoral, les villes de Nice et de Cannes s’enlisèrent alors dans des projets qui suscitèrent d’âpres controverses. Tous pressentaient un avenir aéronautique brillant pour Nice mais l’absence d’infrastructure pénalisa durablement la Côte d’Azur.C’est la deuxième guerre mondiale qui, en laissant à l’ouest de la ville un champ de ruines, offrit une opportunité aussitôt saisie pour implanter l’aéroport. Dès lors en seulement quelques décennies, Nice devint la deuxième ville de France par le trafic aérien qui connut un extraordinaire essor.Les efforts constants d’investissement et d’équipement des aéroports de la Côte d’Azur, réalisés non sans difficultés, parfois majeures, et oppositions nées d’une plus grande sensibilité aux problèmes d’environnement, ont donné au département des Alpes-Maritimes, à la fin du XXe siècle, un outil essentiel pour assurer son développement économique et touristique.Cet ouvrage, illustré par de nombreux documents et photographies inédits, offre pour la première fois un large panorama de l’histoire de l’aviation dans les Alpes-Maritimes.

Catalogue en vente sur place et en librairie au prix de 35 €.

Le comté de Nice et la Maison royale de Savoie

(décembre 2010-mai 2011)

En 1860, Nice ne se détachait pas de la Maison de Savoie sans garder une profonde empreinte de près de cinq siècles d'histoire partagée. Dans le cadre des manifestations marquant le 150e anniversaire de la réunion de Nice à la France, et en hommage aux ducs et rois qui ont œuvré à l’essor économique et à l’épanouissement de la culture et de l’art niçois, l’exposition retrace, de 1388 à 1860, les liens personnels que chacun entretint avec Nice, à travers visites solennelles, interventions, décisions, réalisations et constructions.A la fin du Moyen Âge, le comté de Nice s’était coupé de la Provence pour suivre le destin de la Maison et des États de Savoie. Chef-lieu de province, Nice en a hérité une histoire, une culture et un remarquable patrimoine. Au XVe siècle, le duc Louis Ier fit de Nice sa capitale maritime tandis que s'épanouissait le gothique international, illustré dans les superbes retables du Niçois Louis Bréa et les peintures murales des Piémontais Canavesio et Baleison. Au XVIe siècle, Emmanuel-Philibert donna à Villefranche un statut de port de guerre avec sa darse et sa citadelle et offrit un destin italien à Nice. Au XVIIe siècle, Charles-Emmanuel Ier conforta par de grands travaux sa relation commerciale avec le Piémont, puis sous Charles-Emmanuel II s’amorça le grand courant de construction marqué par le style baroque avec des monuments prestigieux, à Nice et dans tout son comté, comme à Laghet, L'Escarène ou Sospel. Au XVIIIe siècle, Charles-Emmanuel III et son fils s’employèrent à son essor économique par les ambitieuses réalisations du port Lympia et de la voie carrossable de Tende.

Catalogue en vente en librairie au prix de 32 €

Napoléon III et les Alpes-Maritimes, la naissance d'un territoire

(octobre 2009-juin 2010)

En 2010 Nice et les Alpes-Maritimes commémorent le cent-cinquantième anniversaire d’un événement majeur de leur histoire, indissociable du mouvement de construction de l’Italie et de l’Europe sur la base nouvelle des nationalités, prenant en compte les aspirations des populations. En 1860 en effet, l’ancien comté de Nice, devenu province sarde, a rompu pacifiquement ses liens avec la Maison de Savoie et sa capitale Turin pour rejoindre la France.Résultat des tractations amorcées en 1858 entre Napoléon III et le comte de Cavour, président du Conseil, le renoncement du roi Victor-Emmanuel II à ses possessions historiques sur le versant occidental des Alpes constituait le prix douloureux de l’engagement de la France aux côtés du royaume de Sardaigne pour libérer l’Italie de la tutelle autrichienne et réaliser son unité. Cependant les frontières des États dessinées en 1815 étaient jugées intangibles par certaines puissances européennes et, à Nice, un grand débat s’engagea sur l’appartenance nationale, suscitant de vives oppositions. Pour donner au changement de souveraineté une légitimité, les autorités demandèrent l’approbation de la population en recourant à un scrutin qui entérina la volonté des deux gouvernements.Dès lors, brutalement, un territoire dut connaître d’autres lois, une autre organisation, une autre culture. Dans sa recomposition, il abandonnait à l’est Oneglia et San Remo pour fusionner à l’ouest avec Grasse. Moment délicat mais aussi de grande effervescence avec un puissant apport de capitaux de l’État qui entendait choyer ses nouveaux ressortissants, moment crucial où l’arrivée du chemin de fer ouvrait des perspectives de développement économique sans précédent.Pourtant, dix ans plus tard, la chute de l’Empire engendra une période d’incertitude sur le sort du département où certains gardaient la nostalgie de leurs racines culturelles.Fruit de l’étude de nombreux documents inédits des Archives départementales, ce livre permet une connaissance riche et renouvelée d’une période capitale qui a posé les bases de l’organisation et de l’économie des Alpes-Maritimes.

Catalogue en vente en librairie au prix de 35 euro.

Jean Luce - Photographe collectionneur

(juillet 2009-mars 2010 au musée d'art et d'histoire de Provence de Grasse)

Exposition réalisée à partir du fonds photographique sur plaques de verre de Jean Luce qui couvre la période de la Belle Epoque. Entre 1890 et 1920, le Grassois Jean Luce a réalisé près de 15000 photographies, aujourd'hui déposées par ses héritiers aux Archives départementales. Scènes de la vie familiale, vie urbaine, événements marquants du département, débuts du tourisme, innovations techniques, voyages à l'étranger, rien n'a échappé à l'oeil averti de ce photographe exceptionnel.

Catalogue de l'exposition

L’Automobile dans les Alpes-Maritimes

(septembre 2008-juin 2009)

Apparue à la fin du XIXe siècle, l'automobile a progressivement modelé notre cadre de vie. Cet ouvrage décrit l'histoire de ce mode de locomotion dans les Alpes-Maritimes, depuis sa découverte jusqu'à son triomphe à la fin du XXe siècle, sans oublier l'impact grandissant sur notre environnement.Catalogue de l' exposition "L'Automobile"

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Le catalogue de l'exposition est épuisé.

Description : 216 pages illustrations couleurs et N&B, format 22x22

Du mélèze au palmier, nature culture et paysages des Alpes-Maritimes

(septembre 2007-juin 2008)

Les paysages des Alpes-Maritimes présentent une grande originalité due au relief du département et à son histoire. Cet ouvrage présente l'évolution des différents espaces, forestier, agricole et urbain, du Moyen Age au début du XXIe siècle.Catalogue de l'exposition "Du Mélèze au palmier, nature, culture et paysage des Alpes-Maritimes"Retrouvez les notices de l'exposition "du Mélèze au Palmier, Nature, culture et paysage des Alpes-Maritimes" :

Commandez le catalogue : Le catalogue de l'exposition est en vente au prix de 5 euros.

Description : 171 pages illustrations couleurs et N&B, format 22x22.

Modalités de commande : envoyer un chèque libellé à l'ordre du Payeur départemental accompagné d'une enveloppe bulle grand format portant vos coordonnées et affranchie au tarif lettre jusqu'à 1 kg.

L'eau douce et la mer du Mercantour à la Méditerranée

(septembre 2006-juin 2007)

L'élément aquatique est partout présent dans les Alpes-Maritimes. Cet ouvrage présente d'abord les ressources en eau de notre département ainsi que l'évolution des milieux aquatiques puis ses utilisations par l'homme.

Retrouvez les notices de l'exposition "L'eau douce et la mer du Mercantour à la Méditerranée " :

Commandez le catalogue : Le catalogue de l'exposition est en vente au prix de 5 euros.

Description : 291 pages illustrations couleurs et N&B, format 22x22.

Modalités de commande : envoyer un chèque libellé à l'ordre du Payeur départemental accompagné d'une enveloppe bulle grand format portant vos coordonnées et affranchie au tarif lettre jusqu'à 1 kg.