Charles-Félix bon roi des Niçois (1821-1831)

Le roi Charles-Félix fait aménager la colline du château à Nice en lieu d’agrément et de promenade. Il entreprend la construction du Théâtre royal et fait moderniser la ville de Nice. Il meurt sans laisser de descendance en 1831

Dernier représentant de la branche ainée de la maison de Savoie, Charles-Félix accéda au trône après la répression du mouvement révolutionnaire de 1821, réalisée sous la houlette d’un Niçois, le lieutenant général du royaume Ignace Thaon de Revel. Souverain aux idées réactionnaires, il ne jouissait pas d’une image très favorable auprès des libéraux, mais à Nice les habitants l’accueillirent avec enthousiasme à l’automne 1826 et pendant la saison d’hiver 1829-1830. Il est vrai qu’ils lui devaient plusieurs réalisations, destinées à moderniser et à embellir la ville. En effet il accéda au vœu de la municipalité qui souhaitait disposer de la colline du château afin de la reboiser et d’aménager un lieu d’agrément supplémentaire pour les touristes. Il favorisa la construction du théâtre royal et du pont neuf sur le Paillon, dénommé Saint-Charles, orné d’un obélisque et de quatre sphinx, offerts par l’Université des Israélites et en 1825 entérina la création de la Chambre royale d’agriculture, suggérée par l’intendant général Crotti. Afin de perpétuer le souvenir de ce souverain, la ville de Nice lui fit ériger une statue, placée sur le port. Le bon roi des Niçois disparut en 1831, après dix ans de règne.