Messages éco-citoyens

Pourquoi laisser allumée une pièce vide ?

Voilà encore un gaspillage d’énergie qui peut être évité facilement : n’oublions pas que 3 ampoules de 75 W (des ampoules halogènes ou à incandescence traditionnelles) qui restent allumées une soirée consomment autant qu’une lessive à 60° C.

Je baisse le chauffage lorsque je m'absente

Je m'absente pour quelques heures, je baisse le chauffage.

Je m'absente pour quelques jours, je mets le chauffage en hors-gel.

Passer de 19° C à 8° C permet une économie de 75 % de votre consommation d'énergie et des émissions carbone associées sur cette période.

Je choisis mon éclairage - La solution : les lampes basse consommation (LBC)

D’une durée de vie de 6 à 8 fois supérieure aux ampoules à incandescence, les LBC ou "fluo compactes" consomment 5 fois moins d’électricité.

Les LBC sont placées de préférence là où elles restent longtemps allumées : coin lecture, coin repas, cuisine… Après usage, les LBC doivent être rapportées au distributeur ou déposées à la déchetterie.

Une puissance adaptée aux besoins :

Un éclairage maîtrisé, c’est autant d’électricité économisée : il vaut mieux réserver les LBC 15/20W pour le coin lecture par exemple. Les LBC 9W suffiront près du téléviseur ou de l’ordinateur. Proscrire les lampes halogènes. Très gourmandes (300/500W) et rarement nécessaires, les lampes halogènes consomment autant d’électricité qu’une vingtaine de LBC de 15 W.

En respectant tous les conseils relatifs à l’éclairage présents dans cet ouvrage, vous pourrez économiser jusqu’à 70 % de votre consommation électrique consacrée à l’éclairage.

Les équivalences

Ampoule classique

LBC

40 W

9 W

60 W

15 W

100 W

20 W

J’utilise des thermostats d’ambiance

Un équipement adapté

Le thermostat d’ambiance, installé dans une pièce à vivre (séjour, salle à manger), permet de maintenir un logement à température constante. Le plus performant est sans aucun doute le thermostat d’ambiance programmable ou thermostat à horloge : il permet de programmer une baisse de température du chauffage quand les besoins sont moins importants (la nuit ou en cas d’absence).

Une chaleur gratuite

Les robinets thermostatiques sont un bon complément. Dans le cas d’une installation comportant des radiateurs à eau chaude, ils tiennent compte des apports de chaleur "gratuits" (ensoleillement, appareil de cuisson…). Ils doivent être placés dans une autre pièce que le thermostat d’ambiance.

Une fiscalité avantageuse

Un crédit d'impôt (réduction ou crédit de la somme correspondante en cas d'exonération) peut être alloué aux personnes faisant l'acquisition d'un appareil visant à réguler le chauffage.

L'installation d'un système de programmation et de régulation permet de faire des économies de 10 à 25 % sur le chauffage.

Votre chauffage électrique consomme beaucoup d’énergie, pourquoi ne pas profiter des calories gratuites présentes dans l’air extérieur ?

C’est le principe de la pompe à chaleur. Pour une consommation électrique X donnée, la chaleur restituée pour le chauffage est de minimum 3,5 x X (Coefficient de Performance minimum de la pompe à chaleur).

Le saviez vous, en hiver, une pompe à chaleur refroidit l’air (pourtant déjà froid) qui se trouve à l’extérieur et injecte cette énergie récupérée dans votre maison sous forme de chaleur.

Une pompe qui consomme 1 MWh d’électricité vous permet en moyenne de diffuser 3,5 MWh de chaleur dans votre maison.

Je recycle les piles

Un geste individuel

Déposer ses piles usagées chez le revendeur est indispensable, optimiser ses achats aussi :

  • en optant pour des piles accumulateurs (rechargeables plusieurs centaines de fois) ;
  • en préférant les appareils que l’on branche sur secteur.

Une responsabilité collective

Depuis janvier 2001, les commerçants ont l’obligation de récupérer les piles usagées.

70 % d’entre elles sont conservées, ou finissent à la poubelle ou dans la nature, avec des conséquences néfastes pour les écosystèmes.

J’opte pour les LED

Un choix éclairé

En matière de lumière économique, l’arrivée sur le marché des LED (Diodes électro-luminescentes) est un vrai pas en avant. Dotées d’un fort pouvoir lumineux, ces diodes consomment peu et sont très résistantes.

Les LED ont une longévité de 100 000 heures. Les LBC (lampes basse consommation) font aussi l’affaire.

Je modère la température

Passer de 20° C à 19° C, c'est 7 % de consommation énergétique en moins. 1 degré de moins pour tous économiserait l’équivalent de la consommation électrique annuelle de Marseille.

Dormir mieux

Une température de 16 ou 17° C dans la chambre, c’est meilleur pour le sommeil et pour les économies d’énergie. De même, il est recommandé de fermer les rideaux et les volets durant la nuit pour éviter les pertes de chaleur (30 à 50 % selon le vitrage).

J'entretiens mes appareils de chauffage

Une mesure de sécurité

Pour garantir la sécurité, la fiabilité et la longévité d'une chaudière, il est obligatoire de la faire entretenir tous les ans. Pour cela, vous pouvez souscrire un contrat d'entretien avec une société.

Il est également conseillé de purger régulièrement les radiateurs afin qu'ils conservent toute leur efficacité.

Un entretien régulier, c'est une chaudière qui dure 2 à 3 fois plus longtemps.

Je remplace ma chaudière

Remplacer tous les 15 ans une chaudière, c’est réduire d’au moins 15 % l’énergie consommée.

Bénéficier des progrès de la technique

Avec les nouvelles chaudières "basse température" ou "à condensation", les économies d’énergie peuvent représenter de 12 à 20 %.

De plus, les nouvelles installations produisent moins de gaz à effet de serre : en France, le remplacement de toutes les chaudières de plus de 20 ans éviterait le rejet d’au moins 7 millions de tonnes de CO2.

Profiter de la fiscalité

Depuis le 1er janvier 2006, un crédit d’impôt (ou la somme correspondante si vous êtes exonéré) est accordé sur l’achat d’une nouvelle chaudière : 15 % pour un modèle "basse température", 25 % ou 40 % pour un modèle "à condensation".

Je tiens compte des étiquettes énergie

Un repère étendu

Réfrigérateur, congélateur, lave-linge, sèche-linge, lave-vaisselle, four électrique, lampe, climatiseur… Tous ces appareils voient leurs caractéristiques expliquées par une étiquette énergie. Cette disposition, mise en place par la Commission européenne, permet d’effectuer un achat en connaissance de cause.

Des chiffres imparables

Un appareil de classe A consomme jusqu’à 3 fois moins d’électricité qu’un appareil de classe C. Ceux de classe A+, 20 % de moins qu’un appareil de classe A.

Viser la sobriété

Les appareils économes divisent la consommation d’eau par 2 voire 3 selon les modèles. Il existe aujourd’hui des lave-linge utilisant seulement 40 litres d’eau par cycle (sans prélavage) et des lave-vaisselle consommant moins de 15 litres (plus économes en eau qu’une vaisselle faite à la main).

Moins de bruit

Le bruit est aussi une nuisance dont il faut tenir compte : lors de l’achat d’un appareil, les informations que l’on pourra trouver éventuellement sur l’étiquette énergie seront précieuses.

Je répare et je réutilise

Augmenter la longévité

Les objets que l’on achète, selon les matériaux et les procédés de fabrication choisis, ont une durée de vie plus ou moins limitée.

Les plus solides sont à privilégier, car ils vont durer plus longtemps.

Les autres peuvent être réparés, ce qui augmentera leur longévité.

Faire preuve d’imagination

En reconditionnant certains objets ou en leur attribuant une nouvelle fonction, il est facile de leur éviter la poubelle : ranger par exemple les légumes secs dans des bocaux en verre ou des bouteilles en plastique.

Le régime des 4R

  • Réduire ses déchets et améliorer ses habitudes de consommation,
  • Réutiliser plutôt que de jeter à la poubelle,
  • Réparer pour prolonger la vie de l’objet,
  • Recycler en respectant les règles du tri.

Je fais de l’exercice

Une pratique naturelle

Souvenons-nous que la marche à pied est une activité inhérente à l’être humain. Se déplacer à pied ou à vélo est aussi bon pour la santé que pour l’environnement.

Le petit plus santé

20 minutes de marche quotidienne, c'est réduire les risques d'accidents cardio-vasculaires.

Astuce éco-citoyenne extraite de l’ouvrage « Le Petit Livre Vert pour la Terre » avec l’aimable autorisation de la Fondation pour la nature & l’homme.

Remplir une voiture, c’est presque aussi efficace qu’un bus plein

En remplissant votre voiture vous économisez de l’argent, du pétrole et réduisez l’impact de votre voyage sur la santé de vos concitoyens et celle de la planète. Chaque année en France, des sièges vides parcourent des milliards de kilomètres. Ne l’oublions pas, la voiture particulière est responsable de 40 % à 70 % des polluants atmosphériques urbains et de 20 % des émissions de gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement climatique.

En offrant les sièges vides au cours de vos déplacements à d’autres usagers, vous réduisez votre facture et votre empreinte environnementale. Il existe aujourd’hui de nombreux prestataires de covoiturage qui vous permettent en quelques clics sur votre téléphone mobile de trouver des compagnons de voyage.

En doublant le nombre de personnes par voiture, c'est-à-dire en passant de la moyenne de 1,5 personne/voiture actuelle à 3 personnes par voiture, 40 milliards d’euros par an seraient économisés et les émissions de GES seraient réduites de 10 %.

Pour des déplacements plus conviviaux, moins chers et éco-citoyens, optez pour le covoiturage !

J’économise le papier

Exploiter son ordinateur

Courrier électronique, stockage de dossiers, il n’est plus indispensable d’imprimer ses documents pour les échanger et les archiver.

De même, c’est bien d’être vigilant sur les photocopies et télécopies, qui sont aussi une source de gaspillage de papier et d’énergie. N’imprimez qu’à bon escient !

Favoriser la filière du papier recyclé

Sachant qu’une tonne de papier recyclé est une économie de 2,5 tonnes de matières premières vierges, il est logique d’inciter son entreprise à collecter le papier et à acheter du papier recyclé.

Retourner les feuilles

Les imprimantes et photocopieuses collectives sont généralement dotées d’une fonction "recto verso" : un bon moyen de réduire le volume d’un dossier.

Il est pratique aussi de diminuer le format des documents à imprimer, c’est autant de place de gagnée.

Enfin, il est astucieux de se servir des versos inutilisés pour mes brouillons et mes notes.

1 employé de bureau consomme en moyenne 80 kg de papier par an = rejet de 25 kg équivalent CO2.

J’ai recours aux énergies renouvelables

Privilégier le naturel

Les énergies renouvelables préservent les énergies fossiles et participent à la lutte contre l’effet de serre : le bois, le solaire, l’éolien, la géothermie peuvent être des solutions idéales pour chauffer une maison.

Dans les Espaces Info->Energie, soutenus par l'ADEME, des conseillers informent gratuitement les particuliers sur toutes les questions relatives à l'efficacité énergétique et à la protection de l'environnement : quel type d'équipement choisir, quelles sont les aides accordées et les déductions fiscales en vigueur.

Le bois-énergie

En brûlant le bois dégage du CO2 mais le bilan carbone est considéré comme nul car ce CO2 avait auparavant été prélevé dans l’atmosphère par l’arbre, durant sa croissance.

Un appareil de chauffage labellisé "Flamme Verte" économise 30 % de bois de chauffage par rapport à un appareil classique.

Pour vos poêles et inserts, préférez un bois local, sec, de la marque "NF bois de chauffage" qui en garantit la qualité, et portant un label de gestion durable (PEFC ou FSC).

Consommer de l’électricité verte

Depuis juillet 2007, le particulier a en France la possibilité de choisir son fournisseur d’électricité. Les producteurs diversifient leur offre et vous pouvez ainsi opter pour une électricité d’origine renouvelable, dotée de certificats d’origine garantie.

L’avantage du solaire

Le chauffe-eau solaire est une solution souvent très intéressante : il couvre entre 50 et 70 % des besoins selon l’emplacement des capteurs et de la région. Il se rentabilise facilement et ne rejette pas dans l’atmosphère le moindre gramme de CO2.
Une fiscalité favorable. Depuis le 1er janvier 2006, un crédit d’impôt (ou la somme correspondante si vous êtes exonéré) de 50 % est accordé sur le matériel s'il est installé par un professionnel.

Je dépose les produits toxiques dans un lieu agréé

Attention, danger

Les produits tels que solvants, essence, détergents, peintures, décapants, piles… sont dangereux pour l’environnement : en aucun cas ils ne doivent être jetés dans un lavabo, une cuvette de WC, une poubelle ou des égouts. Ils doivent impérativement être déposés à une déchetterie.

La pollution au plomb

Depuis le 1er juillet 1998, les batteries usagées doivent obligatoirement être déposées dans un centre agréé (garage ou déchetterie) pour y être traitées ; les acides qu’elles contiennent provoquent des pollutions durables au plomb.

Récupérer l’huile

Les huiles de vidange doivent être portées à une déchetterie où un conteneur de récupération les attend. Certains garagistes ou commerces de la distribution automobile les reprennent aussi.

3 litres d’huile usagée retraités = 1 litre d’huile entrant dans la composition de nouveaux lubrifiants.

1 litre d’huile usagée jeté dans la nature pollue une surface d’eau de plus de 10 000 m², soit l’équivalent de 2 terrains de football.

J’entretiens mon véhicule

Un véhicule mal entretenu et mal réglé consomme facilement 10 % de carburant en plus et pollue 20 % de plus.

Sécurité pour tous

Un véhicule en bon état est avant tout un gage de sécurité pour tous les usagers de la route.

Surveiller la pression des pneus

70 % des automobilistes roulent avec des pneus sous gonflés, ce qui entraîne une usure plus rapide et une surconsommation de carburant.

0,3 bar de pression en moins, c’est déjà 1 % de consommation en plus.

Il existe des pneus "basse consommation" qui réduisent celle-ci jusqu’à 5 %.

Penser à la révision

Un véhicule doit être réglé et révisé régulièrement (carburation, allumage, filtre à air, niveaux des liquides…), et passer le contrôle technique : tous les 2 ans à dater du 4e anniversaire de sa 1re mise en circulation, tous les ans pour un véhicule utilitaire.

Contrôler le filtre à air

S’il est encrassé, il peut entraîner une consommation supplémentaire de 3 %.

"Côté jardin" : je préserve l’eau

Récupérer l'eau

Avant de construire son logement, il est intéressant d'étudier la possibilité d'un second réseau d'eau non potable, par exemple raccordé à un réservoir alimenté par de l'eau de pluie, sous réserve que la réglementation le permette.

Profiter du soir

Pour arroser un jardin en été, la tombée du jour est le moment idéal, car plates-bandes et potagers auront toute la nuit pour se désaltérer. En binant la terre avant, l'arrosage sera encore plus efficace. De même, le pied des plants peut être paillé pour limiter l'évaporation. Sous la chaleur du soleil, 60 % de l'eau s'évapore avant même d'avoir été absorbé par les plantes.

Espacer les tontes

Un gazon que l'on laisse pousser un peu plus haut devient plus résistant à la sécheresse et économise l'eau d'arrosage.

Remercier la pluie

L'eau de pluie est un bienfait que l'on peut récupérer à partir des gouttières dans des bacs, ou mieux, des citernes (il en existe de toutes tailles). Cette eau servira à l'arrosage des plantes, du jardin, ou à d'autres usages extérieurs (lavage de terrasse, VTT...).

Je fais mon compost

Presque tout est bon

La plupart des déchets organiques peuvent être compostés.

Un processus naturel

Le compost est un mélange de résidus organiques et minéraux fermentés, utilisé pour fertiliser la terre du jardin potager, du jardin d’agrément ou des plantes en pot.

Il peut être réalisé au fond du jardin, en tas ou en composteur, voire sur votre balcon dans un composteur à lombrics labellisé "NF- Environnement".

Assurez-vous que vous pourrez ensuite réutiliser ou donner ce compost pour qu'il ne finisse pas à la poubelle.

Un microzoo bien actif

La transformation des déchets organiques en compost nécessite de l’oxygène et l’aide d’organismes vivant dans le sol : bactéries, champignons, protozoaires, mais aussi lombrics, acariens, cloportes, coléoptères ou autres insectes.

La bonne recette

L’art du compostage se résume à 3 règles d’or : bien mélanger déchets humides et secs, maintenir le tas juste humide et l’aérer en le brassant pour le décompacter et l’homogénéiser.

Environ 1/3 des déchets qui finit dans la poubelle d’un Français peut être composté.

Les déchets qui font mon compost

  • Les déchets de la maison en général : essuie-tout, cendres de bois, sciure, copeaux, plantes d’intérieur…

  • Les déchets de cuisine : épluchures, coquilles d’œufs, marc de café, filtres en papier, laitages, croûtes de fromages, fanes de légumes, fruits et légumes abîmés, os, arêtes…

  • Les déchets de jardin : tontes de gazon, feuilles, fleurs fanées, mauvaises herbes, petites branches…

Je favorise la biodiversité

Un espace vital

Les jardins, les terrasses et les balcons représentent un habitat pour les espèces qui y vivent : c'est important, notamment en milieu urbanisé.

Pour que les animaux s'y sentent bien, voici quelques exemples d'espaces à créer :

  • planter des arbres et des haies aux essences variées et aux floraisons étagées ;
  • aménager une mare ;
  • laisser un endroit en friche propice au développement d'une flore locale diversifiée, (les oiseaux, abeilles et papillons apprécieront) ;
  • mettre en place des nichoirs, des mangeoires, une boule de graisse mélangée à des graines en hiver, un abri à hérisson...

Les végétaux, en période de croissance, absorbent du CO2 et participent ainsi à la lutte contre l'effet de serre.

J’éloigne les parasites

Un petit effort…

Les insectes parasites peuvent être éliminés d’un jardin par des moyens naturels :

  • en les enlevant à la main (cocons et œufs de chenille, pucerons…) ;
  • en posant un filet anti-insectes sur les fruits et légumes ;
  • en mettant à contribution les auxiliaires naturels : les coccinelles (disponibles chez un jardinier ou un grainetier, leurs larves sont très friandes de pucerons…). Une coccinelle dévore jusqu’à 100 pucerons par jour ;
  • en adoptant certaines plantes qui éloignent les pucerons : œillets d’Inde, menthe, thym, sarriette…

 

 

Je choisis mon mode de transport

En connaissance de cause

Lorsqu’il s’agit d’aller loin, trois modes de transport principaux sont possibles : la voiture, le train ou l’avion. Le choix dépend bien sûr de la distance, mais aussi de la sensibilité de chacun à l’égard de la planète.

Évitez l’avion sur de courtes et moyennes distances (300 à 700 kilomètres, car le décollage et l’atterrissage sont très gourmands en kérosène.

Le train est le mode le moins dangereux et de beaucoup le moins polluant. De plus, il dépose les passagers au cœur de la ville.

Émissions de gaz carbonique (CO2) par mode de transport et par personne sur un trajet Paris-Marseille :

  • voiture : environ 150 kilogrammes (kg) (pour le conducteur seul, 78 kg avec un passager)
  • avion : 97 kg
  • TGV : 6 kg (avec un taux de remplissage de 80 % pour le train et l'avion).

Je privilégie les transports en commun

Une décision primordiale

Choisir les transports en commun, c’est préserver la qualité de l’air et réduire l’effet de serre.

Un autobus rempli de passagers (35 à 40 personnes) permet de retirer 40 véhicules de la route aux heures de pointe, et d’économiser ainsi 70 000 litres de carburant par an.

Une rapidité prouvée

À Paris, la vitesse moyenne du métro est de 27 kilomètres/heures (km/h). Celle d’une voiture est de 18 km/h (hors temps passé pour se garer).

La situation n’est pas meilleure dans la plupart des grandes villes.

Un verdict sans appel

Moins polluants, plus sûrs, plus rapides : sans aucun doute, les transports en commun sont à privilégier.

Par kilomètre et par personne, le tramway consomme 15 fois moins d’énergie que la voiture.

Nombre de personnes circulant en une heure sur un espace de 3,5 m de large en milieu urbain :

  • En tramway 22 000 ;
  • À pied 19 000 ;
  • À vélo 14 000 ;
  • En autobus 9 000 ;
  • En voiture 2 000.

Je laisse ma voiture au garage

Peser le pour et le contre

La voiture est un moyen de transport à consommer avec modération.

Quand il est indispensable de l’utiliser, il faut penser à optimiser ses déplacements : regrouper les courses (une liste de courses est bien pratique pour ne rien oublier), pratiquer le covoiturage…

Pour les petits trajets, la marche à pied, le vélo, les rollers, la trottinette, sont recommandés. En cas de grosse fatigue, le bus fera l’affaire !

Enfin, les jours de grosses chaleurs, la voiture est fortement déconseillée, car elle contribue à la pollution à l’ozone.

En ville, 50 % des trajets en voiture font moins de 3 kilomètres. La combustion d’1 litre d’essence produit 2,4 kilogrammes de CO2.

Covoiturage et auto-partage : je fais place aux idées neuves

Covoiturage : ensemble, c'est mieux

Pour aller tous les jours au même endroit, on peut essayer de trouver des compagnons de route : 80 % des conducteurs français roulent seuls dans leur voiture. En se regroupant, on diminue le nombre de véhicules en circulation et on partage les frais : c’est le covoiturage.

Dans certaines entreprises apparaissent des "petites annonces” pour partager des trajets domicile/travail.

Sur Internet, des sites spécialisés offrent ou demandent des places pour utiliser plus rationnellement la voiture au quotidien.

L’auto-partage : une solution d'avenir

Cette pratique se développe dans certaines grandes villes comme à Strasbourg, Lyon, Marseille, Paris…

Les adhérents des sociétés d’auto-partage disposent d’un véhicule tous les jours, 24 heures sur 24, sur un simple coup de fil, pour quelques heures ou plusieurs jours et même pour un départ immédiat.

Le véhicule est pris et ramené au même endroit. Autre avantage de l’auto-partage : des véhicules neufs, entretenus et révisés régulièrement.

Aides aux véhicules " propres " : bonus écologique = jusqu’à 5 000 euros.

Je roule tranquillement

Avec 32 millions de véhicules légers en France, si la vitesse sur autoroute était diminuée de 10 kilomètre/heure (km/h), 700 000 tonnes de carburant seraient économisées, et 2 millions de tonnes de CO2.

Maîtriser ses pulsions au volant

À vitesse moyenne égale, une conduite agressive en ville peut augmenter la consommation de carburant de 40 %, soit 4 litres environ de dépense inutile pour 100 kilomètres.

Rouler en "sur régime" (rester par exemple en 3e lorsqu’il faut passer la 4e) est une pratique à proscrire, tout comme celle qui consiste à démarrer en trombe au feu vert.

Limiter sa vitesse

Instaurer de la douceur dans sa conduite est un vrai plaisir : anticiper sur les ralentissements, profiter de l’inertie du véhicule…

Une voiture qui consomme 6,5 litres en roulant à 120 km/h passe à 7,2 litres à 130 km/h, avec l’augmentation des émissions de CO2 qui va de pair.

Les limitations de vitesse réduisent les consommations d’énergie, les émissions de CO2 et les risques d’accident : trois bonnes raisons de les respecter.

 

 

Je démarre en douceur

Sur le 1er kilomètre, une voiture consomme 50 % de carburant en plus et pollue 4 fois plus.

Lentement mais sûrement

Le moteur d’un véhicule se réchauffe pendant les premiers kilomètres.

Il faut une quantité importante d’énergie pour porter à bonne température les différents organes mécaniques et les liquides de fonctionnement : c’est pour cela que la surconsommation est forte sur les petits trajets. 

En voyage, je pratique un sport adapté

Chasser l’égoïsme

Parce qu’ils sont pratiqués en contact direct avec la nature, les sports de plein air ne sont pas sans impact pour le milieu : le bateau, la plongée, l’équitation, le VTT, l’escalade, la randonnée… sont beaucoup d’occasions de le perturber.

Pour éviter les dégradations de toutes sortes, il faut se tenir informé sur les zones autorisées, les circuits mis en place et les recommandations propres à chaque sport (par exemple : ne pas utiliser d’ancre, maîtriser le mouvement des palmes, ne pas toucher ou ramasser les coraux…).

Je respecte les zones protégées

Un effort commun

Les réserves naturelles et les parcs nationaux sont soumis à des réglementations particulières, qui visent à protéger les espèces et les espaces. L’impact des randonneurs sur la nature peut être ravageur. Il est donc important pour protéger ces lieux authentiques, de suivre scrupuleusement les recommandations, et de payer, le cas échéant, les taxes qui participent à leur entretien.

Les parcs nationaux accueillent en France plus de 7 millions de visiteurs par an.

Je ne laisse pas de déchets derrière moi

Faire place nette

Un lieu que l’on visite doit être respecté : il n’est pas correct de laisser derrière soi ses déchets, quels qu’ils soient.

Rapporter certains déchets

Certains pays ne disposent pas d’infrastructures pour éliminer convenablement les déchets : il vaut mieux dans ce cas repartir avec ceux qui sont non destructibles (sacs en plastique,piles, batteries…).

Prévoir léger

Avant de partir en voyage, les bagages doivent être préparés avec soin, le matériel à emporter débarrassé de ses emballages. Autant de déchets qui ne seront ni transportés ni laissés sur place !

J’évite d’introduire des plantes ou animaux invasifs

Danger

L’introduction, volontaire ou non, de nouvelles espèces dans un milieu est un risque écologique important car elles peuvent s’adapter au détriment des espèces locales et devenir invasives. En France, le nombre d’espèces invasives a augmenté de 50 % en quatre ans.

Préserver l’équilibre

Pour l’équilibre des écosystèmes, il ne faut pas importer ni transporter de plantes (fragment, bouture, fruit ou graine) ou d’animaux exotiques sur le territoire et ne pas relâcher dans la nature un animal (oiseau, tortue, chien, rat, serpent…) dont on voudrait se débarrasser.

Avec la destruction des milieux, la surexploitation des ressources et le réchauffement de la planète, l’introduction d’espèces exotiques fait partie des quatre causes majeures de perte de biodiversité.

Je préserve les milieux aquatiques

Ne pas saccager

Quel plaisir de se baigner dans un lac ou une rivière en été ! Mais attention, les milieux aquatiques sont fragiles, il faut donc éviter de piétiner le fond ou de remuer la vase, de déplacer des cailloux ou d’arracher les plantes, pour ne pas troubler tout un écosystème.

Une attitude raisonnée

La pêche pratiquée de manière excessive n’est pas recommandée : il faut se limiter à la consommation familiale et respecter les tailles minimales des poissons, crustacés et coquillages, pour assurer le renouvellement des espèces.

 Certaines d’entre elles sont protégées par la loi, et soumises à des restrictions (par exemple : la collecte des oursins est strictement interdite du 1er mai au 31 août, pendant la période de reproduction), il est donc nécessaire de s’informer.

 Attention où vous jetez l’ancre !

Vous risquez de perturber un milieu sous-marin fragile, comme les herbiers de posidonies, essentiels à l’écosystème de la Méditerranée. Avant de prendre la mer, renseignez-vous sur les zones où il est interdit ou peu recommandé de jeter l’ancre.

Je coupe la veille des appareils électriques

Une dépense inutile

Chaîne Hi-Fi, magnétoscope, lecteur DVD, téléviseur, ordinateur, antenne parabolique… Les appareils électriques restent souvent branchés 24 heures sur 24. Les veilles consomment 300 à 500 kilowatts heure (kWh) par ménage et par an, soit la consommation d’un réfrigérateur sur la même période !

Astuce

Couper toutes les veilles est facile !
Il suffit de brancher les appareils concernés sur une multiprise à interrupteur.

Je reste dans les zones autorisées

Un espace à préserver

La nature est fragile, le minimum est de suivre à la lettre la réglementation mise en place. Les chemins balisés, propices aux balades à pied ou à VTT, doivent être empruntés.

Le camping sauvage est à éviter : les zones aménagées préservent mieux la nature et les randonneurs.

Des lieux privilégiés

Les zones sensibles telles que les dunes littorales sont protégées par des clôtures qu’il faut à tout prix respecter : elles protègent la végétation, et notamment les oyats (grandes herbes qui aident à fixer la dune).

Les réserves naturelles ou les parcs nationaux, qui accueillent sous certaines conditions les promeneurs, comptent sur leur discipline.